Grande-Bretagne : quelle politique sur l’IA générative ?

Découvrez dans ce nouvel article, quelle mesure politique envisage la Grande-Bretagne au sujet de l'IA générative.

La Grande-Bretagne prend des mesures importantes pour garantir que l’intelligence artificielle (IA) profite à l’ensemble de la société, en mettant l’accent sur la transparence, la responsabilité et l’accès équitable. Dans un monde de plus en plus dominé par les avancées technologiques, l’autorité britannique de régulation de la concurrence, la Competition and Markets Authority (CMA), s’engage à empêcher que les modèles d’IA générative, comme ChatGPT, ne tombent sous le contrôle exclusif de quelques géants de la technologie, au détriment des consommateurs et des entreprises.

Des principes pour un équilibre entre innovation et régulation

La directrice générale de la CMA, Sarah Cardell, a souligné la nécessité de trouver un équilibre entre l’innovation et la régulation dans le domaine de l’IA. Elle a souligné que si l’IA avait le potentiel de booster la productivité et de faciliter de nombreuses tâches quotidiennes, il était crucial de ne pas laisser cette technologie tomber entre les mains d’un petit nombre d’acteurs monopolistiques. Cette situation pourrait entraver la concurrence et priver l’ensemble de l’économie des avantages de l’IA.

Elle a également déclaré : « C’est pourquoi nous avons proposé aujourd’hui ces nouveaux principes et lancé un vaste programme d’engagement pour aider à garantir que le développement et l’utilisation des modèles de fondation évoluent d’une manière qui favorise la concurrence et protège les consommateurs. »

Consultation avec les principaux acteurs de l’IA

La CMA ne prend pas cette initiative à la légère. Elle prévoit de solliciter l’avis des principaux développeurs d’IA tels que Google, Meta, OpenAI, Microsoft, NVIDIA et Anthropic, ainsi que des gouvernements, des universitaires et d’autres régulateurs. Cette consultation vise à créer un consensus sur la manière de réglementer l’IA de manière équilibrée, en prenant en compte les besoins des entreprises, des consommateurs et de la société dans son ensemble.

Un sommet mondial sur la sécurité de l’IA en perspective

Ces principes sont annoncés à l’approche d’un sommet mondial sur la sécurité de l’IA, que la Grande-Bretagne accueillera dans six semaines. Cette réunion internationale soulignera l’engagement du pays à jouer un rôle de premier plan dans la régulation de l’IA au niveau mondial. Les principes proposés par la CMA seront un pilier essentiel de cette approche.

En mars dernier, la Grande-Bretagne a opté pour une répartition de la responsabilité réglementaire de l’IA entre la CMA et d’autres organismes chargés de superviser les droits de l’homme, la santé et la sécurité, au lieu de créer une nouvelle autorité de régulation. Cette approche permet de tirer parti de l’expertise existante pour aborder les défis complexes posés par l’IA.

À l’échelle internationale, les États-Unis étudient également la possibilité de réglementer l’IA, et les ministres du numérique du Groupe des sept principales économies ont convenu en avril d’adopter une réglementation « fondée sur le risque », visant à préserver un environnement ouvert tout en gérant les risques potentiels associés à cette technologie en constante évolution.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.